Les Fondements
Carl Rogers est le père du courant de psychologie humaniste, fondé dans les années 60 aux US. Il est psychologue, psychothérapeute, éducateur et médiateur. Homme éclairé, il croit en notre capacité de réparation en propre. Il est mon mentor. «La vie, dans ce qu’elle a de meilleur, est un processus d’écoulement, de changement où rien n’est fixe ». Carl Rogers.
Références bibliographiques
L’Approche Centrée sur la Personne aux Éditions Ambre.
Etre vraiment soi-même aux Editions Eyrolles
Le développement de la personne aux Editions Dunod.
Pour ne plus vivre sur la planère Taire aux editions Albin Michel
Des choses à vous dire aux Editions de l’homme
Contes pour grandir de l’intérieur aux Editions Albin Michel
Etre surdouée fut une calamité pendant longtemps. Je fus diagnostiquée tôt dans mon enfance, et cette étiquette n’a pas été d’un grand secours. On dit aussi dépistée, alors voyez, j’ai bien une drôle de maladie. Stigmatisée par les autres, je fais court, je suis devenue une adulte décalée.
Pas plus intelligente, mais intelligente pas comme les autres. Je pense autrement avec un système de cognition et une personnalité…bizarres. Je suis une drôle de zèbre comme le définit Jeanne Siaud-Facchin.
Depuis la difficulté de l’insertion sociale en passant par une hypersensibilité déroutante, mon parcours nécessita une grande adaptation pour être acceptée du monde et accepter de renoncer à moi. J’ai ainsi su développer un ‘faux-self’, ce que je vis toujours comme un écartèlement intérieur. Le mal être a été et reste mon plus fidèle compagnon. Faire semblant, pour travailler dans le groupe. Ne pas se faire remarquer. Pourtant je pense avec le coeur, et mes besoins affectifs sont primaires. Le mental est presque secondaire. Alors et pourtant me voilà impliquée dans le business, alors que l’empathie et la créativité sont mes atouts principaux. Ce monde m’expose à ma fragilité. Plusieurs fois je sombre dans la dépression que je refuse de voir, préférant me dire « surmenée ». Heureusement, je me ressource dans toutes les activités desquelles je ne réussis à me départir. La botanique, la philosophie, la linguistique, l’épistémologie…. bref, j’essaye tout, j’écris comme je soude, je ne dors pas, j’apprends les symphonies, et… accessoirement, je ente désespérément de me recomposer.
Quelques années plus tard, me voici. Un grand trou noir il y a deux ans, une tragédie familiale. Stop. Le vrai self surgit avec douleur. Je me dépouille de l’avant. Je renais en pleurant. Et c’est pour cela que je deviens psychothérapeute. Soigner les autres comme je continue de me soigner. Je me retrouve et apprends à m’aimer. Etre HPI est devenu un opportunité.
D’autres ressources
Les Travaux de Milton Erickson, psychiatre et psychologie américain, qui modernisa l’hypnose thérapeutiqueo.
Boris Cyrulnik, neuropsychiatre et vulgarisateur du concept de résilience.
Mes héros d’enfance: M.Luther King, Gandhi et Galilée